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Baladislam

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Fiqh as Salat pour la femme: Les spécificités liées au cycle menstruel

Publié par Baladislam sur 20 Octobre 2010, 22:00pm

Catégories : #La femme en Islam

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La première: l'augmentation ou la diminution comme, par exemple, lorsque le cycle menstruel de la femme est de six jours et que l'écoulement de sang persiste jusqu'au septième jour ou lorsque son cycle est de sept jours et qu'elle se purifie au sixième jour.

 

La deuxième: l'avancement ou le retard, comme par exemple lorsque le cycle d'une femme a l'habitude de survenir à la fin du mois mais qu'elle s'aperçoit qu'elle est en état de menstrues à son début ou vice versa. Les savants en religion ont divergé au sujet de ces deux cas de figure, mais le plus juste est qu'un fois que le femme voit le sang elle se considère comme étant en état de menstrues et qu'une fois qu'elle se purifie, elle se considère comme telle, que son cycle menstruel dépasse la période habituelle ou en diminue ou qu'il soit en avance ou en retard. Au demeurant, nous avons mentionné la preuve justifiant cela dans le chapitre précédent où le législateur subordonne les règles des menstrues à leur survenance.

 

La troisième: voir du sang ayant une couleur jaune comme celui des blessures ou trouble, c'est-à-dire entre le jaune et le noir. Si cela survient au cours des menstrues ou avant la purification, il est considéré comme une menstruation soumise aux règles y afférentes, mais s'il survient après la purification, il ne sera pas considéré comme tel, en vertu de cette parole d'Oum 'Atiyya: «Nous ne considérions pas le liquide jaune ou trouble, après la purification, comme relevant des menstrues.» Rapporté par Aboû Dâoud. La femme qui constate des sécrétions troubles, brunâtres un ou deux jours avant ou après ses règles doit les considérer comme des règles, surtout si elles s'accompagnent de douleurs. Avant, les femmes envoyaient à 'Aïcha des bouts de coton imbibés de ce liquide jaune et elle leur disait : «Ne vous empressez pas jusqu'à ce que vous voyez le liquide blanchâtre que secrète la matrice après l'interruption des menstrues.»

 

La quatrième: l'intermittence dans les menstrues, c'est à- dire que la femme voit un jour du sang et un autre jour une purification. Il y a là deux cas de figure: si cela n'est pas exceptionnel, ce sang est considéré comme un sang de métrorragie soumis aux règles de la métrorragie. Si cela est exceptionnel, c'est-à-dire que cela lui arrive un certain temps et parfois elle a des périodes de propreté réelle. Sur ce point là, les savants en religion ont divergé quant au fait de savoir si cette propreté doit être considérée comme une purification ou bien les règles des menstrues s'appliquent à elle? L'école chafi'ïte considère que les règles des menstrues s'appliquent à cette période de propreté, de façon à ce qu'elle devienne une menstruation. C'est aussi l'opinion d'Ibn Taymiyya et de l'auteur du livre «AI-Fâïq» ainsi que de l'école d' Aboû Hanîfa. Il en est ainsi parce que le liquide blanc n'y apparaît pas. En outre, si elle est considérée comme une purification,on doit considérer ce qui la précède et la suit comme étant de la menstruation. Or, personne n'a soutenu cela. Par ailleurs, si tel est le cas, la période de viduité aurait diminué de cinq jours. De plus, s'il s'agissait d'une purification cela serait de nature à susciter une difficulté et une gêne pour la femme qui serait obligée de se laver tous les deux jours. Or, la gêne n'a pas lieu d'être dans notre noble Chari'a, Dieu merci. Ce qui est connu dans l'école hanbalite est que le sang est une menstruation et la propreté une purification, sauf si les deux périodes réunies dépassent celle des menstrues ; auquel cas, le sang en surplus devient une métrorragie. L'auteur du «Moughni» a dit: «On peut considérer que l'interruption du sang, lorsqu'il diminue d'un jour, n'est pas une purification et qu'il ne faut pas donner de l'importance à ce qui ne dépasse pas un jour. C'est là l'avis le plus juste, parce que le sang cesse un jour et cesse un autre jour. En outre, l'obligation de se laver pour celle qui doit se purifier à chaque fois est une gêne et une difficulté pour elle, alors que le Très Haut dit:

 

II ne vous a imposé aucune gêne en matière de religion. (S22, V78)

 

De ce qui précède, l'interruption du sang moins d'un jour ne peut être considérée comme une purification, sauf si la femme voit ce qui la confirme, comme le fait que cette interruption intervienne le dernier jour de son cycle menstruel ou qu'elle voit le liquide blanc qui annonce la fin du cycle.

 

La cinquième: l'épaisseur du sang, c'est-à-dire que la femme voit une forme de sang séché. Si cela se passe au cours de son cycle menstruel ou a un rapport avec lui, avant la purification, il s'agit là de menstrues, mais si cela arrive après la purification, il ne s'agit pas de menstrues, mais on doit le considérer comme le simple liquide blanc ou trouble à la règle juridique desquels il doit être soumis.

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