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Baladislam

Terre d'IslamVous guide vers le chemin de la vérité


Quelques éléments de la vie de Jacob et l'histoire de son fils Joseph, sur lui le salut par Ibn Kathir partie 2

Publié par Baladislam sur 7 Mars 2011, 23:03pm

Catégories : #Les histoires des Prophètes

Fond écran islam coran (83)

 

Or, il s'avère que Zulaykha, celle-la même qui l'avait reçu dans sa maison, essaya de le séduire. Elle ferma bien les portes et dit :

 

« Viens, (je suis prête pour toi !)" II dit : "Que Dieu me protège ! C'est mon maitre qui m'a accordé un bon asile. Vraiment les injustes ne réussissent pas". Et, elle le désira. Et il l'aurait désirée n'eut été ce qu'il vit comme preuve évidente de son Seigneur. Ainsi (Nous avons agi) pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus. Et tous deux coururent vers la porte, et elle lui déchira sa tunique par derrière. Ils trouvèrent le mari (de cette femme) à la porte. Elle dit : "Quelle serait la punition de quiconque a voulu faire du mal à ta fa mille, sinon la prison ou un châtiment douloureux ?" (Joseph) dit : "C'est elle qui a voulu me séduire". Et un témoin, de la famille de celle-ci témoigna : "Si sa tunique (à lui) est déchirée par devant, alors c'est elle qui dit la vérité, tandis qu'il est du nombre des menteurs. Mais si sa tunique est déchirée par derrière, alors c'est elle qui ment, tandis qu'il est du nombre des véridiques". Puis quand il (le mari) vit la tunique déchirée par derrière, il dit : "C'est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment énormes ! Joseph, ne pense plus à cela ! Et toi (femme), implore le pardon pour ton péché car tu es fautive." » (12, 23-29)

 

Dieu rappelle que la femme d'al-'Aziz a essayé de séduire Joseph, sur lui le salut, en lui faisant des avances, ce qui ne sied pas à l'état et la position de Joseph. Cette femme était très belle, jeune et très riche et elle occupait un rang social très élevé puisqu'elle était l'épouse du grand intendant. Elle désira Joseph et prépara un stratagème pour le séduire. Elle ferma les portes de sa demeure, se prépara pour lui, se fit belle et revêtit ses plus beaux habits. Joseph était un jeune homme très beau et très élégant, mais il descendait d'une lignée de Prophètes, c'est pourquoi Dieu le préserva de la turpitude et le mit à l'abri de la ruse de cette femme. II fait partie des sept catégories dont parle le hadith : « Sept personnes seront protégées par l'ombre de Dieu: Un imam juste, un jeune qui a été élevé dans l'adoration de Dieu, un homme dont le cœur demeure attaché aux mosquées, deux hommes qui s'aiment en Dieu, se rencontrent et se séparent pour Lui, un homme qui, sollicité par une femme noble et belle, répond : "je crains Dieu", un homme qui fait une aumône d 'une manière discrète au point que sa main droite ne sait pas ce que sa main gauche dépense et enfin un homme qui, isolé, évoque Dieu et fond en larmes. » AI-Bukhari et Muslim.

 

Zulaykha l'a donc appelé à elle et voulait avoir une relation sexuelle avec lui; mais Joseph lui a dit :

 

« Que Dieu me protège! C'est mon maitre! »,

 

en évoquant son mari qui était le maitre des lieux ;

 

« qui m'a accordé un bon asile »,

 

en étant généreux avec moi et en m'honorant.

 

«Vraiment les injustes ne réussissent pas. Et, elle le désira. Et il l'aurait désirée n'eut été ce qu'il vit comme preuve évidente de son Seigneur ».

 

Ce qu'il faut croire et déduire de ces versets, c'est que Dieu l'a préservé, blanchi et tenu à l'écart de la turpitude; de mémé qu'Il l'a mis a l'abri de la ruse de cette femme. C'est pour cela qu'Il dit :

 

« Ainsi (Nous avons agi) pour écarter de Lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus. Et tous deux coururent vers la porte .. » (12, 24).

 

C'est-à-dire qu'il lui résista et se dirigea vers la porte pour s'enfuir, mais elle le poursuivit ;

 

« [...] Ils trouvèrent le mari (de cette femme) à la porte ».

 

C'est alors que l'épouse précéda Joseph et prit la parole pour accuser ce dernier :

 

« Elle dit : "Quelle serait la punition de quiconque a voulu faire du mal à ta famille, sinon la prison ou un châtiment douloureux ?" » (12, 25).

 

Elle l'a accusé, alors qu'elle était coupable et qu'elle cherchait à se disculper. C'est pour cela que Joseph a dit :

 

« C'est elle qui a voulu me séduire ».

 

Il devait rétablir la vérité dans pareille situation:

 

« Et un témoin, de la famille de celle-ci, témoigna ».

 

On rapporte qu'il s'agissait d'un enfant au berceau, notamment d'après Ibn 'Abbas, Abu Hurayra, Hilal Ibn Yasaf, aI-Hasan al-Basad, Sa'i'd Ibn Jubayr et ag-Dahhak. Un hadith élevé (marfû') attribué à Ibn 'Abbas a été rapporte à ce sujet. On a dit également qu'il s'agissait d'un parent de son époux, mais on a soutenu aussi que c'était au contraire son parent à elle. Parmi ceux qui ont soutenu qu'il s'agissait d'un adulte, il y a lieu de citer Ibn 'Abbas, 'Ikrima, Mujahid, aI-Hasan, Qatada, as-Suddi, Muhammad Ibn Ishaq et Zayd Ibn Aslam.

 

II a dit :

 

« Si sa tunique (à lui) est déchirée par devant, alors c'est elle qui dit la vérité, tandis qu'il est du nombre des menteurs. Mais si sa tunique est déchirée par derrière, c'est elle qui ment, tandis qu'il est du nombre des véridiques ».

 

C'est-a-dire qu'il a voulu se préserver d'elle et s'échapper. Elle l'a poursuivi voulant le retenir, ce qui a provoqué la déchirure de sa tunique. Et c'est ainsi que cela s'est passé. C'est pour cela que Dieu dit :

 

« Puis, quand (le mari) vit la tunique déchirée par derrière, il dit : "C'est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment énormes ! »

 

C'est-à-dire que ce qui vient de se passer découle de votre ruse et de vos stratagèmes de séduction vous les femmes. Tu as voulu le séduire, et puis tu l'as accusé injustement. Cependant, son mari a voulu passer outre ce fait en disant :

 

"Joseph, ne pense plus à cela !"

 

C'est-aàdire, ne le révèle à personne, car garder secret ce genre de choses est préférable et plus convenable. Il ordonna ensuite a sa femme de demander pardon à Dieu du péché qu'elle a commis et de se repentir à Lui, car lorsque le serviteur se repent de son péché, Dieu accepte son repentir et lui pardonne. Les gens d'Égypte, bien qu'ils fussent des idolâtres, savaient que Seul Dieu pardonnait les péchés ou les reprochait. C'est pour cela que son époux lui demanda de se repentir et lui trouva des circonstances atténuantes, parce qu'elle était en face d'un homme d'une beauté telle qu'il était difficile de pouvoir maitriser ses sentiments en sa présence. Joseph, lui, était chaste, purifié de toute mauvaise intention.

 

« Et toi (femme), implore le pardon pour ton péché car tu es fautive ».

 

« Et dans la ville, des femmes dirent : "La femme d'al'Aziz essaie de séduire son valet! Il l'a vraiment rendue folle d'amour. Nous la trouvons certes dans un égarement évident. Lorsqu'elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya (des invitations) et prépara pour elles une collation ; et elle remit a chacune d'elles un couteau. Puis elle dit : "Sors devant elles, (Joseph !)" Lorsqu'elles le virent, elles l'admirèrent, se coupèrent les mains et dirent : "A Dieu ne plaise ! Ce n'est pas un être humain, mais c'est plutôt un ange noble !" Elle dit : "Voila donc celui à propos duquel vous me blâmiez. J'ai essayé de le séduire, mais il s'en défendit fermement. Or, s'il ne fait pas ce que je lui commande, il sera très certainement emprisonné et sera certes parmi les humiliés." Il dit : "O mon Seigneur, la prison m'est préférable à ce à quoi elles m'invitent. Et si Tu n'essartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants (des pécheurs)". Son Seigneur l'exauça donc, et éloigna de lui leur ruse. C'est Lui, vraiment, l'Audient et l'Omniscient. » (12, 30-34)

 

Dans ces versets, Dieu rappelle les reproches et les critiques que les femmes d'Égypte -parmi les épouses des dignitaires et les filles des puissants -adressèrent a la femme d'al'Aziz, coupable d'avoir voulu séduire son valet et d'être tombée éperdument amoureuse de lui, alors qu'il n'est qu'un simple valet. C'est pour cela qu'elles dirent :

 

« Nous la trouvons certes dans un égarement évident» (12, 30),

 

c'est-à-dire, en s'abaissant à ce niveau et ne plaçant pas les choses a leurs vraies places.

 

« Lorsqu'elle eut entendu leur fourberie »,

 

lorsqu'elle eut vent de leur dénigrement et des reproches qu'elles lui faisaient pour avoir aimé son valet et s'être passionnée pour lui, alors qu'elle avait des excuses en cela, elle décida de leur prouver publiquement que si elle avait succombé à la passion et à la tentation, c'était plus fort qu'elle, car ce valet n'était pas comme elles l'imaginaient et ne ressemblait en rien aux autres valets.

 

Elle les convia à un banquet et leur offrit des fruits qui nécessitaient l'emploi de couteaux, comme le cédrat et autres. Elle donna a chacune d'elles un couteau pour ce faire, après avoir prépare Joseph pour l'occasion en lui disant de mettre ses plus beaux habits et d'entrer dans la salle où se trouvaient ces femmes le moment voulu. En effet, lorsqu'il entra dans la salle, il était plus éblouissant que la pleine lune.

 

« Lorsqu'elles le virent, elles l'admirèrent »,

 

c'est-à-dire qu'elles en furent éblouies et ne purent imaginer qu'il puisse exister aussi bel homme. Elles étaient tellement obnubilées par sa bote, qu'elles s'oublièrent et ne remarquèrent même pas qu'elles étaient en train de se couper les mains et de se blesser.

 

«Elles se coupèrent les mains et dirent: "A Dieu ne plaise ! Ce n'est pas un être humain, mais c'est plutôt un ange noble!" »

 

Dans le hadith du Voyage Nocturne, le Prophète, sur lui la grasse et la paix, a dit : «Je suis passé près de Joseph, et j'ai vu qu'il lui a été donné la moitié de la beauté ».

 

As-Suhayli ainsi que d'autres imams ont dit : Cela veut dire qu'il avait la moitie de la beauté d'Adam, sur lui le salut, car Dieu, qu'Il soit glorifié, a crée Adam de Ses mains et lui a insufflé de Son Esprit; de ce fait, il jouissait d'une beauté parfaite. C'est pour cela que les gens du Paradis auront la taille d'Adam et sa beauté. Ainsi, Joseph avait la moitié de cette beauté. II n'y avait, au demeurant, entre l'époque de l'un et de l'autre, aucun être plus beau qu'eux, de même qu'il n'y avait pas eu après Eve, de femme qui lui ressemble, a part Sara, la femme d'Abraham, sur lui le salut.

 

Ibn Mas'ud a dit : « Le visage de Joseph était aussi brillant que l'éclair; et on rapporte que lorsqu'une femme lui parlait, il cachait son visage ». D'autres ont dit que son visage était le plus souvent voilé afin que les gens ne le voient pas. C'est pour cela que lorsqu'il entra chez les femmes invitées chez l'épouse d'al-'Aziz et qu'elles furent éblouies à sa vue au point de couper leurs mains, elle leur a dit :

 

«Voila donc celui à propos duquel vous me blâmiez ».

 

Elle fit ensuite son éloge en reconnaissant qu'il lui résista:

 

«J'ai essayé de le séduire, mais il s'en défendit fermement »,

 

c'est-à-dire qu'il refusa.

 

« Or, s'il ne fait pas ce que je lui commande, il sera très certainement emprisonné et sera certes parmi les humiliés ».

 

Les autres femmes essayèrent, certes, de le convaincre d'accepter les avances de sa maitresse, mais il refusa énergiquement et résista, car il était de la lignée des Prophètes. Il invoqua alors son Seigneur et dit :

 

« Seigneur, la prison m'est préférable à ce a quoi elles m'invitent. Et si Tu n'écartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants »,

 

c'est-à-dire Ne me laisse pas seul, à la merci de mon ego, car je suis faible, incapable, je ne peux ni bien ni mal pour moi-même, sauf si Tu me donnes de la force, me protèges et me préserves par Ta force et Ta puissance. C'est pour cela que Dieu dit :

 

« Son Seigneur l'exauça donc et éloigna de lui leur ruse. C'est Lui, vraiment, l'Audient et l'Omniscient ».

 

Dieu dit :

 

«Puis, après qu'ils eurent vu les preuves (de son innocence), il leur sembla qu'ils devaient l'emprisonner pour un temps. Deux valets entrèrent avec lui en prison. L'un d'eux dit : "Je me voyais (en rêve) pressant du raisin ... " Et l'autre dit : "Et moi, je me voyais portant sur ma tête du pain que les oiseaux mangeaient. Apprends-nous l'interprétation (de nos rêves), nous te voyons au nombre des gens de bien". La nourriture qui vous est attribuée ne vous parviendra point, dit-il, avant que je ne vous aie avisés de son interprétation (de votre rêve). Cela fait partie de ce que mon Seigneur m'a enseigné. Certes, j'ai abandonné la religion d'un peuple qui ne croit pas en Dieu et qui nie la vie future. Et j'ai suivi la religion de mes ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob. Il ne nous convient pas d'associer à Dieu quoi que ce soit. Ceci est une grâce de Dieu sur nous et sur le monde ; mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants. O mes compagnons de prison ! Qui est le meilleur : des seigneurs éparpillés ou Dieu, l'Unique, le Dominateur suprême ? Vous n'adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et a l'appui desquels Dieu n'a fait descendre aucune preuve. Le pouvoir n'appartient qu'à Dieu. Il vous a commandé de n'adorer que Lui. Telle est la religion droite ; mais la plupart des gens ne savent pas. O mes deux compagnons de prison! L'un de vous donnera du vin à boire à son maitre; quant à l'autre, il sera crucifié, et les oiseaux mangeront de sa tête. L'affaire sur laquelle vous me consultez est déjà décidée."» (12, 35-41)

 

Même après la preuve de l'innocence de Joseph et tout en sachant qu'ils commettaient une injustice, al-'Aziz et son épouse ont jugé qu'il valait mieux le mettre en prison afin d'étouffer le scandale et de faire croire aux gens que s'était lui qui a essayé de séduire Zulaykha. Mais Dieu en avait décidé ainsi et a préservé Joseph de leur compagnie. Dieu dit :

 

« Deux valets entrèrent avec lui en prison ».

 

On a rapporte que l'un d'eux était le serveur du roi et l'autre son boulanger ; le roi les avait accusés d'un délit et les avait emprisonnés. En voyant Joseph dans la prison, ils furent impressionnés par son aspect, sa droiture, ses bonnes manières, son comportement, ses paroles, ses faits et gestes, sa fervente adoration de Dieu et sa bienfaisance envers ses semblables. Tous deux firent un songe, selon les exégètes la même nuit. Le serveur avait vu comme si trois ceps de vigne avaient fleuri et fait murir des grappes de raisin. Il les cueillit et les fit presser dans la coupe du roi et la lui servit. Quant au boulanger, il s'est vu portant sur la tête trois corbeilles de pain où venaient manger des oiseaux carnassiers. Chacun raconta à Joseph son rêve respectif et ils lui demandèrent de les leur interpréter en disant :

 

« Nous te voyons au nombre des gens de bien ».

 

Il leur répondit qu'il connaissait l'interprétation de leurs visions.

 

« La nourriture qui vous est attribuée ne vous parviendra point, dit-il, avant que je ne vous aie avisés de son interprétation (de votre rêve) ».

 

On rapporte que cela veut dire: quels que soient les songes que vous ayez vu, je peux vous les interpréter avant qu'ils ne se concrétisent. Et il en sera comme je vous le dirai. On rapporte aussi que cela signifie : je suis capable de vous informer de la nourriture qui vous sera apportée avant qu'elle n'arrive, c'est-a-dire si elle sera bonne ou amère, comme avait dit Jésus:

 

« Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons» (3, 49).

 

Il leur a dit aussi que ce don lui a été accordé par Dieu, car il est croyant et qu'il est sur la voie de ses nobles pères Abraham, Isaac et Jacob:

 

« Il ne nous convient pas d'associer à Dieu quoi que ce soit. Ceci est une grâce de Dieu sur nous »,

 

c'est-à-dire en nous guidant vers cela,

 

« et sur le monde »,

 

c'est-à-dire en nous ordonnant d'appeler les gens à Lui et de les orienter vers Sa voie, car la foi en Dieu est implantée en eux et participe de leur nature innée (filra) et de leurs dispositions naturelles.

 

« Mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants ».

 

Il les a ensuite appelles à l'unicité de Dieu et au rejet du culte des idoles qu'il méprisa et déprécia.

 

Il dit:

 

«O mes deux compagnons de prison ! Qui est le meilleur : des seigneurs éparpilles ou Dieu, l'Unique, le Dominateur suprême ? Vous n'adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et à l'appui desquels Dieu n'a fait descendre aucune preuve. Le pouvoir n'appartient qu'à Dieu ».

 

C'est-à-dire que c'est Lui qui dispose de Ses créatures et fait ce qu'Il veut ; Il guide qui il veut et égare qui Il veut.

 

« Il vous a commandé de n'adorer que Lui» ;

 

c'est-a-dire Seul et sans associé.

 

«Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas» ;

 

c'est-adire qu'en dépit de l'évidence de cette voie, les gens ne veulent pas s'orienter vers elle. Son appel à eux, en ces circonstances, est bien à propos, car ils avaient une grande admiration pour lui, et étaient disposés à accepter tout ce qu'il voulait leur dire; il opta donc pour ce qui pouvait être plus utile pour eux que sur quoi ils l'avaient interrogé et ce qu'ils avaient sollicité de lui. Et après avoir fait ce qu'il était tenu de faire et montre la bonne direction, il dit :

 

« O mes deux compagnons de prison ! L'un de vous donnera du vin à boire à son maitre ; quant à l'autre, il sera crucifié, et les oiseaux mangeront de sa tête» ;

 

les exégètes ont dit qu'il s'agissait du boulanger.

 

« L'affaire sur laquelle vous me consultez est déjà décidée» ;

 

c'est-a-dire que cela aura lieu inéluctablement.

 

On rapporte selon Ibn Mas'ud, Mujahid et Zayd Ibn Aslam:

 

« Ses deux compagnons lui ont dit : ''Nous n'avons rien vu", il leur répondit alors : "L'affaire sur laquelle vous me consultez est déjà décidée. Et il dit à celui des deux dont il pensait qu'il serait délivré : Parle de moi auprès de ton maitre. Mais le diable fit qu'il oublia de rappeler (le cas de Joseph) a son maitre. Joseph resta donc en prison quelques années.» (12, 41-42)

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