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Baladislam

Terre d'IslamVous guide vers le chemin de la vérité


Questions générales sur la prière

Publié par Baladislam sur 23 Mars 2011, 23:00pm

Catégories : #La femme en Islam

Fond écran islam coran (56)

 

Quelles sont les différences entre la prière de la femme et de l'homme?

 

Ces différences sont les suivantes:

 

- Les parties intimes que l'homme ne doit pas montrer dans la prière se situent entre son nombril et ses genoux alors que celles de la femme constituent tout son corps, sauf son visage et ses mains. Par parties intimes, il faut entendre ce qui rend invalide la prière en étant découvert.

 

- L'homme peut écarter ses coudes de ses deux flancs en s'inclinant, car le prophète le faisait, mais la femme doit joindre ses deux coudes à ses deux flancs car ce sera plus convenable pour elle.

 

- L'homme peut écarter ses deux coudes de ses deux flancs en se prosternant, car le Prophète le faisait, au point où le blanc de ses aisselles. Rapporté par les deux cheikhs. Quant à la femme, elle doit joindre ses deux coudes à ses deux flancs.

 

- L'homme doit écarter son ventre de ses cuisses, en se prosternant, au point où si un animal voulait y passer il passera. Quant à la femme, elle doit joindre son ventre à ses deux cuisses.

 

- L'homme doit réciter à voix haute dans les prières où la récitation se fait à voix haute, alors que la femme, lorsqu'elle dirige la prière d'autres femmes ou lorsqu'elle prie seule, peut réciter à voix haute s'il n'y pas présence d'hommes étrangers, mais sans élever la voix à l'image de l'homme; mais s'il y a une présence d'hommes étrangers, elle doit réciter à voix basse.

 

Lorsque l'homme veut attirer l'attention de l'imam sur une erreur ou prévenir un aveugle, il doit dire: «Gloire à Allah !», alors que le femme doit claquer des mains, en vertu de hadith du Prophète :« Celui qui veut attirer l'attention sur quelque chose, l'imam, qu'il dise: «Gloire à Allah ! », car lorsqu'il dit cela, il attire l'attention; quant au claquement des mains, il est réservé aux femmes.» Rapporté par les deux cheikhs. Dans un autre hadith, il est dit: «Le claquement des mains par les femmes consiste à frapper de la main droite sur la paume de la main gauche.» Si le claquement se répète, il n'y a aucun mal à cela. In Mâjed et Hamza.

 

Si une partie des cheveux de la femme se découvre au cours de la prière, sa prière sera-t-elle valide ou non?

 

Si une petite partie des cheveux de la femme ou de son corps se découvre au cours de la prière, elle n'a pas à refaire sa prière, selon la plupart des jurisconsultes. C'est là l'opinion de l'école d'Abou Hanîfa et celle d'Ahmed. Mais si c'est une grande partie qui se découvre, elle doit refaire sa prière à l'instant même, selon la majorité des jurisconsultes et les quatre imams. Et Allah est plus savant. Le cheikh Ibn Taymiyya

 

Si la femme prie alors que ses pieds sont découverts, sa prière est-elle valide?

 

Il y a là des divergences entre les jurisconsultes. Pour l'école d'Abou Hanîfa, sa prière est valide. C'est là une des deux opinions. Le cheikh Ibn Taymiyya.

 

Est-il permis aux femmes de choisir une femme pour leur servir d'imam durant le Ramadhân et les autres prières ?

 

Oui, il est permis, car il a été rapporté de la part de 'Aïcha, d'Oum Salama et d'Ibn 'Abbâs ce qui prouve cela. La femme qui dirige la prière d'autres femmes se met au milieu d'elles et récite à voix haute dans les prières où la récitation se fait à voix haute. Le cheikh' Abdelazîe Ibn Bâz.

 

Est-il permis à la femme malade de réunir deux prières, comme celle du dhouhr et celle du asr ou celle du maghreb et celle du ichâ' ?

 

Un groupe de jurisconsultes parmi les disciples d'Echâfi'ï et autres a soutenu qu'il est permis pour celui ou celle qui est malade de réunir deux prières. Parmi ce groupe de jurisconsultes, il y a le cadi Housayn, Errouyâfi et Al-Khattâbi. En outre, Ibn 'Abbâs lui-même l'a fait.

 

Ennawaoui a dit : «L'opinion quant à la permission de réunir deux prières en cas de maladie est évidente et manifeste. En effet, il est établi dans le Sahîh de Mouslim que le Prophète a réuni deux prières à Médine, sans qu'il n'y ait de crainte d'attaque de l'ennemi et sans pluie.» Par conséquent, il est permis à la femme malade de réunir deux prières, une réunion d'avancement, comme la prière du dhouhr et celle du ca~r, à l'heure de celle du dhouhr ou celle du maghreb et celle du cichâ' , en les faisant à l'heure de celle du maghreb. Mâjed et Hamza.

 

Comment doit prier celle qui souffre d'incontinence urinaire ou autre chose de semblable?

 

L'incontinence urinaire consiste à ne pas pouvoir se retenir d'uriner même au cours des prières. Certes, la sortie de l'urine est de nature à invalider la prière, mais il s'agit là d'un cas particulier. Aussi, faut-il prendre les dispositions suivantes :

 

1. La femme qui en est atteinte doit faire ses besoins, puis se purifier et prendre des précautions pour limiter autant que faire se peut la propagation de la souillure.

 

2. Elle fait ses ablutions et prie en faisant une succession rapide et simultanée entre la purification, la précaution d'éviter la souillure, les ablutions et la prière.

 

3. En faisant ses ablutions, lorsqu'elle lave un de ses membres, elle passe automatiquement au membre suivant.

 

4. Il est impératif que ces actes aient lieu avant l'entrée en vigueur de l'heure et qu'elle fasse de nouvelles ablutions pour accomplir chaque prière obligatoire et tout ce qu'elle désire comme prières surérogatoires. Le cas des dégagements des gaz est semblable à celui du madhy, de l'urine ainsi que celui des métrorragies. Mâjed et Hamza.

 

Quelle est la position la plus idéale pour la femme lorsqu'elle prie ?

 

Il est préférable pour la femme qu'elle fasse en sorte que son corps soit bien ajusté dans les inclinaisons et les prosternations car c'est plus pratique pour elle et plus pudique. Echâfi'ï a dit dans «AI-Moukhtasar»: «il n'y a aucune différence entre l'homme et la femme dans la prière, sauf qu'il est préférable pour la femme de bien ajuster son corps et de coller son ventre à ses cuisses lors des prosternations ; tout cela est meilleur pour elle dans les inclinaisons et autres gestes de la prière et plus pudique.» In «AI-Majmoû» d'Ennawaoui.

 

Quels sont les endroits où il est interdit de prier?

 

Ces endroits sont: le cimetière où il est interdit de prier sur les tombes, en vertu de ce hadith du Prophète qui dit: «Ne priez pas sur les tombes.»

 

Les églises où il est déconseillé de prier en raison des icônes qui s'y trouvent.

 

Les dépotoirs où il est déconseillé de prier en raison des souillures qui s'y trouvent.

 

Les abattoirs où il y a du sang qui est considéré comme une souillure.

 

Les bords des routes, les enclos des chameaux, les bains, en raison de ce hadith du Prophète qui dit: «Toute la terre d'Allah est considérée comme une mosquée sauf les cimetières et les bains.» Ainsi que la terrasse de la Ka'ba.

 

Questions sur les oublis dans la prière

 

L'oubli dans la prière découle de l'insouciance et des distractions. L'oubli survient à l'homme dans tous les actes cultuels, comme le jeûne, le pèlerinage, la prière et autres. Pour ce qui est de la prière, l'oubli peut consister en une augmentation ou une diminution des obligations ou des sunen (<<sunen»: pluriel de «sunna»). Cela est arrivé même au Prophète dans un but d'enseignement à sa communauté après lui. En effet, d'après 'Abdallah Ibn Bajî1a, le Prophète s'est levé un jour après les deux premières inclinaisons, au cours de la prière du midi, en oubliant de faire le premier tachahhoud. Il ne l'a pas fait tout de suite, mais il a fait deux prosternations supplémentaires d'oubli (ou de salutations). En outre, d'après Abou Hourayra, le Prophète a fait les salutations après deux inclinaisons seulement au cours de la prière du dhouhr ou du asr. Après qu'on l'eut informé de cela, il continua la prière. Par ailleurs, d'après Ibn Mass 'ûd le Prophète a dit: «Celui qui doute dans sa prière qu'il se réfère à ce dont il est certain puis, après avoirfait les salutations, il fait deux prosternations, avant de saluer de nouveau.» Quant à celui qui prie derrière l'imam, qu'il suive ce dernier dans tous ses gestes.

 

Chaker Ben Belkacem ar-Raouafi a dit concernant des questions liées à l'oubli dans la prière :

 

Que dire de celui qui fait signe de sa main ou de sa tête en pleine prière?

 

Sa prière reste valable surtout s' il le fait pour répondre au salut.

 

Que dire de celui qui, en pleine prière, esquisse un sourire?

 

Sa prière est valable sauf s'il y a exagération donnant ainsi l'impression de n'être pas en prière.

 

Que dire de celui qui rit carrément en pleine prière?

 

Sa prière est caduque, que son rire soit volontaire ou involontaire. Et puis ne saurait rire en pleine prière que l'être distrait.

 

Que dire de celui qui pleure par piété en pleine prière?

 

Sa prière est valable.

 

Que dire de celui qui, en pleine prière, se retourne volontairement ?

 

Son geste est abhorré (makroûh) en quelque sorte.

 

Qu'en est-il de celui qui, en récitant le Coran, rajoute par étrangère à celui-ci?

 

Il est tenu de se prosterner juste après les deux salutations finales. «Soujoud Ba'di»

 

Que dire de celui dont les vomissements et les reflux oesophagiens se font sentir sans que rien ne sorte de sa bouche?

 

Cela ne saurait altérer la validité de sa prière.

 

Que dire de celui qui, par distraction, rajoute une ou plusieurs génuflexions sans pour autant égaler le nombre requis de génuflexions pour sa prière ?

 

Il aura à se prosterner après les deux salutations finales.

 

Que dire de celui qui se lève pour rajouter une génuflexion (il se lève pour une cinquième génuflexion pour la prière du asr par exemple) ?

 

Il aura à s'asseoir dès qu'il se rappellera du rajout, puis se prosterner juste après les deux salutations finales «Soujoud Ba'di. »

 

Qu'en est-il de celui qui, en pleine prière, se fait découvrir ses parties intimes (l'avant ou le derrière) ?

 

Sa prière est caduque.

 

Celui qui oublie d'accomplir l'une des obligations de la prière est-il tenu de se prosterner?

 

Il n'est pas tenu de se prosterner pour se corriger. Cependant il lui faudrait l'accomplir convenablement.

 

Quelle est la règle de la prosternation d'inadvertance?

 

Il s'agit d'une tradition authentifiée du Prophète «Sunna Mu'akkada» qui consiste à accomplir deux prosternations durant lesquelles le fidèle est tenu de prononcer , «allâhou akbar» avant de faire le «Tachahhoud» puis les deux salutations finales.

 

Quand le fidèle est-il tenu de recourir à la prosternation d'inadvertance?

 

Il est tenu d'y recourir lors du rajout dans la prière (que ce soit pour les obligations aussi bien que pour les Sunens ou bien lors de l'omission [deux Sunens ou plus] ou encore lorsque se rassemblent à la fois le rajout et l'omission).

 

En quoi consiste le «Soujoud al-Qâbli» (prosternation qui s'accomplit avant le «Salam») ?

 

Le «Soujoud al-Qâbli» est avant tout cette prosternation d'inadvertance qui s'accomplit après le dernier « Tachahhoud» de la prière et avant les deux salutations finales (Salam).

 

En quoi consiste le «Soujoud al-Ba'di» (prosternation qui s'accomplit après le «Salam») ?

 

Il s'agit aussi de cette prosternation d'inadvertance qui s'accomplit après le «Salam» à travers lequel le fidèle met fin à sa prière.

 

Quand recourt-On au «Soujoud al-Qâbli» ?

 

Lors de l'omission de deux «Sunens» ou plus dans la prière ou lors de la réunion de l'omission et du rajout dans la prière en même temps.

 

Quand recourt-on au «Soujoud al-Ba'di» ?

 

Lors d'un rajout dans la prière.

 

Que doit faire celui qui doute en pleine prière?

 

Si le doute est sporadique, il basera son jugement sur la certitude. (Par exemple s'il n'est pas sûr du nombre de génuflexions qu'il a accompli, qu'il considère donc avoir accompli trois génuflexions, puis qu'il accomplisse une quatrième avant de clôturer sa prière par un «Soujoud Ba' di» en guise de précaution pour avoir fait dans le rajout).

 

Comment reconnaître une personne sujette au doute?

 

Il s'agit de toute personne exposée souvent au doute, ne serait-ce qu'une fois par jour, au point de tomber dans la hantise.

 

Qu'arrive-t-il lorsque le fidèle décide d'accomplir telle prière, formule le «Takbir» (allâhou akbar) puis se rappelle d'une prière qu'il avait oubliée auparavant. A-t-il à changer d'intention juste avant la récitation de la sourate « al-Fatiha» ?

 

Il devra impérativement interrompre la prière et l'intention pour rattraper la prière ainsi ratée et cela passe par le renouvellement de l'intention et de la «Takbirat al-Ihram» Une fois cette prière accomplie, il enchaînera sur celle qu'il avait rompue.

 

Et s'il ne connaît pas la sourate «al-Fatiha» et ne trouve même pas quelqu'un pour la lui apprendre?

 

Il sera dispensé de sa récitation. Néanmoins, il aura à formuler ceci:

 

soubhâna-llâh walljamdou lillâh walâ ilâha illa-llâh wallâhou akbar walâ ljawla walâ qouwwata illâ billâh

«Gloire à Allah, Louange à Allah, Allah est grand, j'atteste qu'il n'y a pas de dieu qu'Allah et il n'y a de force et de puissance que par Allah.»

 

 

Ensuite, il restera debout le temps que prendra la récitation de la sourate «al-Fatiha.»

 

Que se passe-t-il lorsque le fidèle oublie de réciter la sourate «al-Fatiha» lors d'une génuflexion donnée puis trouve comme argument la thèse de la non obligation de sa récitation à chaque génuflexion?

 

Une telle omission oblige le fidèle à corriger sa prière par un «Soujoud qâbli. » S'il omet volontairement d'accomplir ce dernier, sa prière est caduque. Maintenant, s'il omet de l'accomplir par inadvertance , il aura à se rattraper tant qu'il en est encore temps. Auquel cas sa prière devient caduque. La récitation de la sourate se fait lors des deux premières génuflexions de chaque prière. Cela étant, elle ne peut se faire lors de la dernière génuflexion de la prière du «maghreb », ni lors des deux dernières génuflexions des prières du «dhouhr », du «ca.v» et du «cichâ' ».S'il s'en rappelle avant le «Salam » , il remédiera à son erreur par un « Soujoud Qâbli » . Mais s'il s'en rappelle après le « Salam » il y remédiera par un « Soujoud Ba'di » , et ce si cela se passe aussitôt après ou s'il n'a pas encore quitté la mosquée. Auquel cas, sa prière est frappée de caducité et il est tenu de la refaire tout simplement pour avoir fait l'impasse sur trois «Sunens » d 'un seul coup. Il est tenu de se lever de l'inclinaison avec l'intention initiale avant de se prosterner de façon à bien ordonner les gestes de la prière. Puis il accomplira une autre génuflexion à sa place . Ensuite , il accomplira soit un « Soujoud Qâbli » dans le cas où l'omission porte sur les deux premières génuflexions et que son rappel se fasse après la troisième génuflexion , soit un « Soujoud Ba' di » dans le cas où l'omission porte ou ne porte pas sur les génuflexions en question et que son rappel se fasse juste avant la troisième.

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