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Baladislam

Terre d'IslamVous guide vers le chemin de la vérité


L'histoire de Moise (Musa) l'interlocuteur de Dieu, sur lui le salut partie 5

Publié par Baladislam sur 30 Mai 2011, 22:02pm

Catégories : #Les histoires des Prophètes

fond islam (60)

 

Dieu dit :

 

« Pharaon, donc, se retira. Ensuite, il rassembla sa ruse puis vint (au rendez-vous). Moïse leur dit : "Malheur à vous ! Ne forgez pas de mensonge contre Dieu ; sinon Il vous anéantira par un châtiment. Celui qui forge (un mensonge) est perdu". La dessus, ils se mirent à dispu-ter entre eux de leur affaire et tinrent secrète leurs discussions. Ils dirent : "Voici deux magiciens qui, par leur magie, veulent vous faire abandonner votre terre et emporter votre doctrine idéale. Rassemblez donc votre ruse puis venez en rangs serrés. Et celui qui aura le dessus aujourd'hui aura réussi." » (20, 60-64)

 

En effet, Pharaon, les princes, les hauts dignitaires de l'État ainsi que l'ensemble du peuple assistèrent à ce rendez vous sur ordre de Pharaon. Ils vinrent donc en disant :

 

« [ ... ] afin que nous suivions les magiciens, si ce sont eux les vainqueurs ? » (26, 40).

 

Moïse s'approcha alors des magiciens et les exhorta à abandonner la magie vaine qui s'oppose aux signes aux arguments de Dieu en leur disant :

 

« Malheur à vous ! Ne forgez pas de mensonge contre Dieu ; sinon Il vous anéantira par un châtiment. Celui qui forge un (mensonge) est perdu". La-dessus, Ils se mirent à disputer entre eux de leur affaire et tinrent secrètes leurs discussions. » (20, 61-62)

 

On rapporte sur le sens de ces versets que les magiciens ont divergé entre eux au sujet de Moïse ; certains ont dit que ses paroles étaient celles d'un prophète et non d'un magicien, tandis que d'autres ont soutenu qu'il était un magicien. Mais Dieu est le plus Savant. Ils ont gardé, cependant, secrètes leurs discussions.

 

« Ils dirent : "Voici deux magiciens qui, par leur magie, veulent vous faire abandonner votre terre et emporter votre doctrine idéale" ».

 

Ils ont dit que cet homme et son frère Aaron sont deux magiciens habiles et expérimentés dans cet art ; que leur but est d'attirer les gens, d'avoir le dessus sur le roi et sa cour, de vous exterminer et d'exercer le pouvoir sur vous en usant de leurs artifices.

 

« Rassemblez donc votre ruse puis venez en rangs serrés. Et celui qui aura le dessus aujourd'hui aura réussi ».

 

Ils ont dit cela afin de se concerter et de réfléchir sur les moyens en leur possession comme la ruse, les manigances, les artifices, les tromperies, la magie et le mensonge ; en somme tous les moyens qu'ils peuvent mettre en œuvre pour faire face à Moïse et son frère.

 

Mais leurs conjectures étaient trompeuses et leurs opinions erronées. Car comment le mensonge, la magie et le délire peuvent-ils triompher des miracles opérés par le Seigneur, à travers la main de Son serviteur, interlocuteur et noble Messager, soutenu par les preuves évidentes qui éblouissent le regard et étonnent l'intelligence et l'entendement? Quant à leur parole:

 

« Rassemblez donc votre ruse »,

 

cela veut dire produisez tout ce que vous savez,

 

« puis venez en rangs serrés »,

 

c'est-à-dire en ne formant qu'un seul bloc. Mais chacun incita l'autre à avancer dans cette voie, car Pharaon leur avait fait des promesses ; mais le diable ne promet qu'illusions.

 

« Ils dirent : "O Moïse, ou tu jettes, (le premier ton bâton) ou que nous soyons les premiers a jeter ?" Il dit : "Jetez plutôt". Et voila que leurs cordes et leurs bâtons lui parurent ramper par l'effet de leur Magie. Moise ressentit quelque peur en lui-même. Nous lui dimes : "N'aie pas peur, c'est toi qui aura le dessus. Jette ce qu'il y a dans ta main droite ; cela dévorera ce qu'ils ont fabriqué. Ce qu'ils ont fabriqué n'est qu'une ruse de magicien ; et le magicien ne réussit pas, où qu'il soit." » (20, 65"69)

 

Lorsque les magiciens se mirent en rang face à Moïse et Aaron, sur eux le salut, ils dirent à Moïse de montrer ce qu'ils croyaient être de la magie ou de les laisser agir les premiers. Il leur dit :

 

«Jetez plutôt ».

 

Les magiciens avaient apporté avec eux des bâtons et des cordes qu'ils enduisirent de Mercure et d'autres produits. Lesquels produits font remuer et agiter ces bâtons et ces cordes en donnant l'impression à celui qui les regarde qu'ils s'agitent d'eux mêmes ! Ce faisant, ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent et jetèrent leurs bâtons et leurs cordes en disant :

 

« Par la puissance de Pharaon ! C'est nous qui serons les vainqueurs. » (26, 44) ;

 

« "Jetez" dit-il. Puis lorsqu'ils eurent jeté, ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent, et vinrent avec une puissante magie. » (7, 116) ;

 

« Et voila que leurs cordes et leurs bâtons lui parurent ramper par l'effet de leur Magie. Moise ressentit quelque peur en lui-même. » (20, 66-67)

 

Selon ce dernier verset, Moïse craignit que les gens ne se laissent séduire par leur Magie et leurs artifices avant qu'il ne jette ce qu'il avait dans sa main, car il ne pouvait rien faire sans avoir reçu d'ordre. Le Seigneur lui révéla alors en ces moments cruciaux :

 

« N'aie pas peur, c'est toi qui aura le dessus. Jette ce qu'il y a dans ta main droite ; cela dévorera ce qu'ils ont fabriqué. Ce qu'ils ont fabriqué n'est qu'une ruse de magicien ; et le magicien ne réussit pas, où qu'il soit ».

 

C'est alors que Moïse jeta son bâton en leur disant :

 

« Ce que vous avez apporté n'est que ruse, et Dieu le fera disparaitre, car Dieu n'agrée jamais les œuvres des criminels ».

 

« Et par Ses paroles, Dieu fera triompher la Vérité, quelque répulsion qu'en aient les criminels » (10, 82).

 

Dieu dit aussi :

 

« Puis Moïse jeta son bâton, et voila qu'il happait ce qu'ils avaient fabriqué. » (26, 45) ;

 

« Ainsi la vérité se manifesta et ce qu'ils firent fût vain. Ainsi ils furent battus et se trouvèrent humiliés. Et les magiciens se jetèrent prosternes. Ils dirent: "Nous croyons au Seigneur de l'Univers, au Seigneur de Moise et d'Aaron.» (7,118-122)

 

Ainsi lorsque Moïse s'approcha et jeta son bâton, celui-ci devint un serpent impressionnant pourvu de pattes -comme l'ont rapporte de nombreux savants parmi les pieux anciens -et d'un cou immense; en un mot, il avait une forme épouvantable. A sa vue, les gens prirent leurs jambes a leurs cous et se sauvèrent, tandis que le gros serpent de Moise se mit à avaler, un à un, les bâtons et les cordes des magiciens à une vitesse extraordinaire. Quant aux magiciens, ils virent ce qui les stupéfia et les mit dans l'embarras car jamais ils n'avaient vu, ni imaginé telle chose qui, au demeurant, ne relevait pas de leur art. Ils furent alors convaincus, attendu leur connaissance, que cela ne relevait pas de la magie, ni de la prestidigitation, de l'imagination ou du mensonge. Bien au contraire, cela ne pouvait être que vérité dont Seul le Vrai, Dieu, était capable, et c'est Lui qui a envoyé ce Prophète et l'a soutenu avec ces prodiges. Ainsi, Dieu a éclairé leurs cœurs et les a mis sur la bonne voie. Ils revinrent des lors à Dieu et se prosternèrent devant Lui en disant a voix haute, et sans craindre quelque châtiment ou tort:

 

« Nous croyons au Seigneur de Aaron et de Moise» ;

 

à ce sujet, Dieu dit :

 

« Les magiciens se jetèrent prosternés, disant : "Nous avons foi au Seigneur d'Aaron et de Moïse". Alors Pharaon dit : "Avez-vous cru en lui avant que je ne vous y autorise ? C'est lui votre chef qui vous a enseigné la magie. Je vous ferai sûrement couper mains et jambes opposées, et vous ferai crucifier aux troncs des palmiers, et vous saurez, avec certitude, qui de nous est plus fort en châtiment et qui est le plus durable." -"Par celui qui nous a crées, dirent-ils, nous ne te préfèrerons jamais à ce qui nous est parvenu comme preuves évidentes. Décrète donc ce que tu as à décréter. Tes décrets ne touchent que cette présente vie. Nous croyons en notre Seigneur, afin qu'Il nous pardonne nos fautes ainsi que la Magie à laquelle tu nous as contraints." Et Dieu est Meilleur et Éternel. Quiconque vient en criminel à son Seigneur, aura certes l'Enfer on il ne meurt ni ne vit. Et quiconque vient auprès de Lui en croyant, après avoir fait de bonnes œuvres, voila donc ceux qui auront les plus hauts rangs, les jardins du séjour (éternel), sous lesquels coulent les ruisseaux, on ils demeureront éternellement. Et voila la récompense de ceux qui se purifient (de la mécréance et des péchés). » (20, 70~76)

 

Sa'id Ibn Jubayr, 'Ikrima, al Qasim Ibn Abu Bazza, al Awza'i ainsi que d'autres ont dit que lorsque les magiciens se sont prosternés, ils ont vu leurs places et leurs palais que Dieu leur a réservés au Paradis; c'est pour cela, qu'ils n'ont pas fait cas des menaces de Pharaon et de ses intimidations. En effet, après avoir vu ses magiciens proclamer leur foi devant le Seigneur de Moise et d'Aaron en présence de tous les gens qui étaient réunis, Pharaon eut peur pour son pouvoir et vit ce qui le stupéfia et aveugla son cœur et sa vue. Il était déjà plein de ruse, de fourberie, et s'acharnait habilement à détourner les gens de la voie de Dieu, mais il persista encore dans son aveuglement et dans son opposition à la Vérité en disant aux magiciens :

 

« Y avez-vous cru avant que je ne vous (le) permette ? »

 

C'est-à-dire, pourquoi ne m'avez~vous pas prévenu avant de faire cette chose terrible devant tous mes sujets ? Ensuite, il les mena9a, les intimida, vociféra contre eux et laissa éclater sa colère en leur disant :

 

«C'est lui votre chef qui vous a enseigne la Magie ».

 

Il a dit dans un autre verset :

 

« C'est bien un stratagème que vous avez manigance dans la ville, afin d'en faire partir ses habitants. Vous saurez bientôt... » (7, 123)

 

Ces propos de Pharaon relèvent de la pure calomnie qui renferme mécréance, mensonge et délire, comme tout être sensé peut le constater. Même des enfants n'auraient pas tenu ce genre de propos car tous les gens du royaume y compris les hauts dignitaires savaient bien que Moïse n'avait jamais rencontre ces magiciens ; comment dès lors peut-il être leur chef qui leur aurait enseigné la magie ? En outre, ce n'est pas Moïse qui les avait rassemblés et il n'était même pas au courant de leur rassemblement, puisque c'est Pharaon qui les avait convoqués de toutes les contrées de l'Égypte.

 

Ce qu'il y a lieu de relever, ici, c'est que Pharaon, aveugle par sa rébellion, a ostensiblement nié la vérité éclatante et manifeste pour se réfugier dans le mensonge et l'imposture en disant:

 

« C'est lui votre chef qui vous a enseigné la magie ».

 

Il a aussi usé de calomnie connue des initiés comme Dieu le rapporte dans ces versets :

 

« C'est bien un stratagème que vous avez manigancé dans la ville afin d'en faire partir ses habitants. Vous saurez bientôt... » (7, 123).

 

II passa ensuite aux menaces en disant :

 

« Je vais vous couper la main et la jambe opposées, et puis, je vous crucifierai tous » ;

 

ceci afin que vous serviez d'exemple pour ceux qui seraient tentes de suivre votre voie. C'est pour cela qu'i1leur a dit :

 

« Je vous ferai crucifier aux troncs des palmiers » ;

 

car ce sont les arbres les plus majestueux et les plus célèbres dans la région.

 

« Et vous saurez, avec certitude, qui de nous est le plus fort en châtiment et qui est le plus durable »,

 

c'est-à-dire dans ce bas monde.

 

«Nous ne te préfèrerions jamais à ce qui nous est parvenu comme preuves évidentes »,

 

c'est-à-dire : nous ne t'obérons jamais en nous détournant de ce que nous avons vu comme preuves et arguments évidents.

 

« Décrète donc ce que tu as à décréter »,

 

fais ce qui est en ton pouvoir ;

 

« tes décrets ne touchent que cette présente vie »,

 

c'est-à-dire que ton jugement se limite à ce bas monde ; mais une fois dans l'au delà, nous serons auprès de Celui à qui nous nous sommes soumis et dont nous avons suivi les Messagers.

 

« Nous croyons en notre Seigneur, afin qu'Il nous pardonne nos fautes ainsi que la magie a laquelle tu nous as contraints. Et Dieu est Meilleur et Éternel » ;

 

c'est-à-dire que Sa récompense est meilleure que ce que tu nous as promis et fait miroiter et elle est plus durable que cette vie éphémère. Dans un autre verset, nous lisons :

 

« Ils disent : "II n'y a pas de mal, car c'est à notre Seigneur que nous retournerons. Nous convoitons que notre Seigneur nous pardonne nos fautes" »,

 

c'est-à-dire les péchés et interdits que nous avons commis ;

 

« pour avoir été les premiers à croire »,

 

c'est-à-dire les premiers parmi les coptes à croire en Moïse et Aaron, sur eux le salut. Ils lui dirent aussi :

 

« Tu ne te venges de nous que parce que nous avons cru aux preuves de notre Seigneur, lorsqu'elles nous sont venues» (7, 126),

 

c'est-à-dire que tu n'as rien à nous reprocher sauf que nous avons cru en ce qu'a apporté notre Messager et suivi les preuves de notre Seigneur, lorsqu'elles nous sont venues.

 

« O notre Seigneur! Déverse sur nous l'endurance »,

 

c'est-à-dire raffermis-nous dans l'épreuve que constitue le châtiment de ce tyran inflexible, de ce monarque oppresseur voire de ce démon rebelle.

 

«Et fais-nous mourir entièrement musulmans (soumis) », Ils lui ont dit aussi en l'exhortant à regarder la vérité en face et en le menaçant des rigueurs du châtiment du Seigneur : « Quiconque vient en criminel à son Seigneur, aura certes l'Enfer où il ne meurt ni ne vit ».

 

Ils le préviennent afin qu'il ne fasse pas partie de ceux qui viendront en criminels à leur Seigneur, mais il sera parmi eux.

 

«Et quiconque vient auprès de Lui en croyant, après avoir fait de bonnes œuvres, voila donc ceux qui auront les plus hauts rangs, les jardins du séjour (éternel) sous lesquels les ruisseaux, oil ils demeureront éternellement. Et voila la récompense de ceux qui se purifient (de la négation et des péchés). » (20, 75-76)

 

Ils lui recommandent aussi de veiller à compter parmi les êtres qui viennent a la rencontre de leur Seigneur, en croyants, mais il s'y refusa. Sa conduite l'a condamné conformément au décret du Tout-Puissant à faire partie des gens de l'Enfer et à subir le châtiment douloureux eternel. Il lui sera dit sur le ton du reproche et du blâme:

 

« Honte ! Toi (qui prétendait être) le puissant, le noble» (44,49).

 

Il apparait, d'après le contexte des versets, que Pharaon avait torturé et crucifié les magiciens qui avaient cru en Dieu. Ibn 'Abbas et 'Ubayd Ibn 'Amru ont dit qu'au début du jour, ces hommes étaient des magiciens, et à la tombée de la nuit, ils étaient devenus des martyrs. Leurs propos confirment cela :

 

« O notre Seigneur! Déverse sur nous l'endurance et fais nous mourir entièrement soumis. » (7, 126)

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