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Baladislam

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Prêches et Sermons Extraits du Pèlerinage de l’Adieu : La recommandation à l'égard des femmes

Publié par Baladislam sur 20 Juin 2012, 22:02pm

Catégories : #Exhortations et rappels

Fond coran et paysages (71)

 

Parmi les sujets qui ont orné le sermon du prophète à l’occasion de ‘Arafat, nous pouvons relever sa recommandation en l’honneur de la femme et le rappel de ses droits. Il a mis l’accent sur le fait d’entretenir de bonnes relations avec elles et de faire régner dans le foyer un climat convivial en disant :

« Craignez Allah envers les femmes, vous les avez prises par le pacte d’Allah. Vous avez obtenu la permission d’avoir avec elles des rapports intimes par la Parole d’Allah. Elles vous doivent de ne pas faire franchir le seuil de votre porte à des personnes dont vous n’appréciez pas la présence. Si elles venaient à le faire, vous pouvez les corriger sans les molester. Par contre, vous devez les entretenir et les vêtir convenablement. » Voir son énoncé intégral dans L’Authentique de Mouslim (1218), d’après Jabir ibn ‘Abd Allah, qu’Allah l’agrée.

 

Cette recommandation en faveur de la femme est extraordinaire. En effet, prendre soin d’elle et la respecter convenablement est considéré comme un acte de piété conformément au Hadith : « Craignez Allah envers les femmes, vous les avez prises par le pacte d’Allah. » Autrement dit : elles ont la garantie de ne pas subir de préjudices, elles sont chez vous en dépôt par l’engagement que vous avez pris avec Allah.

 

« Vous avez obtenu la permission d’avoir des rapports intimes avec elles par la Parole d’Allah » c’est-à-dire : Son autorisation, Sa Loi, et Son aval comme pour le Verset :

 

Choisissez ce que vous voulez parmi les femmes

(S. Les femmes / V. 3).

 

La femme musulmane doit se réjouir de cette obligeance, cette considération, ces soins, et cette bienfaisance à son égard.

 

A plusieurs occasions, le Prophète lui a consacré des recommandations. Notamment, il est certifié chez al Bukhârî et Muslim, selon Abû Hurayra (radiya Allahou `anhou), que le Messager d’Allah a déclaré : « Traitez bien les femmes. La femme a été créée à partir d’une côte ; la côte la plus courbe, c’est la plus haute. Si tu veux la redresser, tu vas la casser, et si tu la laisses ainsi, elle restera courbée. Traitez donc bien les femmes. » L’Authentique d’el Boukhari (3331) et L’Authentique de Mouslim (1468).

 

La femme musulmane doit avoir à l’esprit qu’elle jouit sous l’égide de l’Islam d’une vie honorable, fière, et pudique. Elle a reçu des droits légitimes qu’Allah lui a accordés contrairement à la condition de la femme à l’époque du paganisme. Si on observe la condition de la femme musulmane sous l’angle des nobles préceptes de l’Islam et de ses orientations illustres, on pourra se rendre compte que cette religion a sauvé la femme des griffes de la débauche, et lui a évité de s’embourber dans le vice. Sous son autorité, elle jouit d’une vie pure et chaste, comme elle se réjouit du voile de la pudeur et de la discrétion. Son honneur est sauf et son rang est noble. Il n’y a aucune comparaison à faire entre ce cadre de vie et celui de l’ère païenne tant la différence est criante, tant au niveau du mariage que des relations avec elle en général.

 

D’après al Bukhârî dans son Sahîh (5127) selon ‘Urwa ibn az-Zubayr (radiya Allahou `anhou), 'Aïcha l’a informé de la chose suivante : « A l’époque païenne, il y avait quatre sortes de relations conjugales. Il y avait le mariage que nous connaissons aujourd’hui ; un prétendant demandait la main d’une fille pour le mariage à son tuteur ou son père. Ensuite, il pouvait la prendre moyennant une dote.

 

Dans une autre forme de relation conjugale, le mari envoyait sa femme – après s’être purifiée de ses menstrues – chez untel pour prendre sa « semence ». Dès lors, son mari s’isolait d’elle et ne la touchait pas jusqu’à ce qu’il eut constaté la grossesse provenant de l’autre individu. Après cela, son mari pouvait avoir des rapports avec elle s’il le voulait. Le but était d’avoir une race noble. Cette relation était fondée sur la semence.

 

Il y a avait aussi la forme de relation conjugale où un peu moins d'une dizaine d'hommes se rassemblait pour entrer chez une femme préposée afin d’avoir chacun des rapports avec elle.

Si elle tombait enceinte, la nuit suivant l’accouchement, elle les convoquait tous. Aucun ne se permettait de se désister avant de ne s’être tous réunis autour d’elle. Alors, celle-ci proclamait : « Vous êtes au courant de la situation. J’ai eu un enfant qui est ton fils, untel ! » Elle désignait celui qu’elle désirait afin que l’enfant lui soit affilié. Le père désigné ne pouvait refuser l’offre.

 

La quatrième forme de relation se résumait en la réunion importante d’individus. Ils se présentaient chez l’une de ces femmes qui ne se refuse à personne : ce sont les prostituées. Elles posaient sur leur porte une banderole pour prévenir que la voie était libre à tous ceux qui voudraient entrer. Si l’une d’entre elles venait à tomber enceinte, les pères potentiels se réunissaient chez elle et faisaient appel à des dépisteurs (physionomistes). Ensuite, ils affiliaient l’enfant au père adoptif désigné qui ne pouvait se rétracter. Lorsque Muhammed est venu avec la vérité, il a détruit toutes les formes de relations païennes à l’exception du mariage répandu de nos jours. »

 

Avant l’Islam, la femme était achetée ou vendue comme un bien ou une bête. On la forçait à se marier ou encore à se prostituer. Si on héritait d'elle, elle ne pouvait cependant être héritière. Elle était la propriété d’autrui et ne jouissait d’aucune propriété. La plupart des ses possesseurs lui interdisaient de disposer de ses biens à sa guise sans autorisation préalable. Le mari avait tous les droits sur les biens de sa femme sans tenir compte du consentement de cette dernière. Il y avait bien d’autres formes d’injustices et d’oppression dont la femme était victime et dont elle subissait les séquelles. Mais Allah l’a libérée du joug du paganisme avec l’avènement de l’Islam.

 

La religion islamique fidèle à Dieu a su protéger la femme à travers ses orientations pertinentes et ses sages directives. Elle lui a permis de conserver sa noblesse et son honneur. Elle lui a assuré la fierté et le bonheur. Elle lui a donné les moyens d’avoir une vie paisible, loin des suspicions et des tentations, loin du mal et de la dépravation. Les orientations et les directives de la confession musulmane sont comme une protection pour la femme. Elles veillent sur la société dans son ensemble afin de ne pas la faire sombrer dans le mal et la tentation, ouvrant la porte au malheur et aux grands fléaux. Si la société tourne le dos aux valeurs instaurées par cette Législation et liées à la femme, elle se voue à la perdition et risque de voir se déclencher les fléaux et les hécatombes. L’Histoire en est le plus grand témoin. Il suffit de se pencher sur toute la période historique pour se rendre compte que l’effondrement des grandes civilisations, la désintégration de la société, la dégradation des moeurs, la propagation de la débauche, la décadence de la vertu, la recrudescence de la criminalité, trouvent leur source dans l'émancipation de la femme des préceptes de la religion, de ses sages orientations, et de ses directives bénies.

 

Ainsi, il incombe à la femme musulmane de recevoir tous les enseignements de l’Islam à coeur ouvert et avec bonne conscience, tout en veillant à bien les mettre en pratique afin d’avoir une vie paisible et de gagner la Satisfaction de Son Seigneur, et le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

 

Il est également du devoir des tuteurs de bien la respecter et lui donner une éducation islamique. Ils doivent, en outre, préserver ses droits, avoir de bons rapports avec elle et bien l’entretenir, par obéissance à Allah (radiya Allahou `anhou) en quête de Sa récompense, mais aussi pour parvenir à la piété.

 

Certes, Allah est notre Seul Soutien, nul Seigneur en dehors de Lui, il n’y a de force et de puissance qu’en Lui.

 

Prêches et Sermons Extraits du Pèlerinage de l’Adieu

Ecrit par : ‘Abd er-Razzâq ibn ‘Abd el Muhsin el Badr

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